Député LFI- NFP

7eme circonscription du Rhône

Violences sexistes et sexuelles dans l’armée : briser le silence pour avancer

Les établissements militaires ne sont pas épargnés par les violences sexistes et sexuelles (VSS). Récemment, nous avons appris qu’à l’école militaire de Bron, dix victimes ont porté plainte contre huit agresseurs présumés, parmi les encadrants et les élèves, pour des faits survenus en 2023 et 2024.

Tout mon soutien aux victimes qui ont eu le courage de dénoncer ces violences. Leur démarche est essentielle dans la lutte pour l’égalité et la justice, qui doit concerner tous les secteurs de la société.

En 2024, une mission d’enquête parlementaire sur les VSS dans les armées a révélé une augmentation significative des signalements : 119 en 2020, contre 184 en 2024, soit une hausse de 50 %. Cette progression témoigne sans doute d’une libération de la parole, mais elle met aussi en lumière un manque criant de sanctions : seules 63 mesures disciplinaires ont été prises en 2024, contre 58 en 2020.

Face à cette réalité, la commission parlementaire a formulé 50 recommandations pour renforcer la prévention et la répression des VSS dans les armées ➡️ Consulter le rapport.

Deux dynamiques majeures traversent notre société et bien d’autres à travers le monde : d’un côté, la libération de la parole met en lumière l’ampleur des violences sexistes et sexuelles ; de l’autre, cette prise de conscience collective souligne l’urgence d’une refonte en profondeur de la justice et de l’éducation, pour mieux prévenir et sanctionner ces actes inacceptables.